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La génération Y et ses nouvelles façons de travailler

La génération Y et ses nouvelles façons de travailler

La génération Y, née entre 1980 et 1995 , a bouleversé les codes de notre société et ceux des entreprises. En effet, c’est la première génération à avoir grandi sous les révolutions numériques. Face à ces mutations, les entreprises ont dû façonner de nouveaux concepts de travail.

De nouvelles attentes

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D’après le site d’e-RSE, 62% des jeunes disent vouloir travailler « (…) pour des entreprises cherchant à délivrer un impact environnemental et social positif », avec notamment une communication plus transparente et plus instantanée grâce aux outils digitaux.
Selon une étude menée par PWC, « 65% des jeunes estiment que les méthodes de travail traditionnelles (réunion, horaires rigides, mauvaise utilisation des nouvelles technologies) les empêchent de développer leur potentiel. » La génération Y s’attend donc à plus de technologie, de flexibilité, de transparence et d’éthique de la part des entreprises.

Plus de flexibilité

En France, on travaille en moyenne 36.1 heures par semaine, le temps de travail hebdomadaire idéal se situant autour de 37 heures. Au-delà, la productivité horaire moyenne aurait tendance à décliner. Plus les journées sont courtes, plus le travailleur est productif. Certaines entreprises flexibilisent donc les horaires de leurs employés en proposant des semaines de 4 jours ou de 25 heures, pour être davantage en adéquation avec la physiologie de leurs employés.

Une meilleure transparence

Selon un article d’e-RSE, 62% des jeunes veulent « s’engager directement avec les marques sur les réseaux sociaux, (…) de façon plus transparente ». Lorsqu’une entreprise ment ou cache des informations à ses consommateurs, sa réputation en pâtit presque immédiatement.

Une éthique irréprochable

Afin d’impliquer leurs salariés, les entreprises font preuve d’initiative en matière de responsabilité sociétale.

Dons sur salaire

Le don sur salaire, développé par microDON, permet aux employés de soutenir des associations en faisant de petits dons sur leur salaire net mensuel.

Participations sur le développement durable

Il s’agit de faire peser jusqu’à 40% la rémunération variable des dirigeants sur la formation des salariés, l’amélioration de la sécurité au travail, de la couverture santé et sur le respect de l’environnement avec la réduction de l’empreinte carbone.

De nouveaux concepts

Le travail à distance

Parmi les modes de télétravail les plus répandus, on retrouve le freelancing, le coworking, et « Remote Year », un concept très original.coworking

« Freelancing »

Un freelance est un entrepreneur (ou micro entrepreneur) effectuant ses prestations comme indépendant, prenant ses propres décisions concernant son travail, tout en s’adaptant aux demandes de sa clientèle. En France, on dénombre 700 000 freelances, soit 3% de la force de travail. Il existe de nombreux sites de mise en relation des freelances avec leurs clients (tels que Hop Work, Freelance.com, La Treebu, Fiverr, etc.).

« Coworking »

Plus de 300 espaces de coworking (ou tiers-lieux) sont présents en France, dont trente à Paris (L’Anticafé, NUMA, Draft, etc.), et sont partagés par des freelances et entrepreneurs.

« Remote Year »

Remote Year, c’est 75 nomades du digital qui, pendant un an, combinent travail et exploration dans 12 villes à travers le monde.

L’ « intrapreneuriat »

L’intrapreneuriat permet de développer ses propres projets au sein d’une entreprise, qui pourront éventuellement être intégrés dans l’entreprise (par exemple, Pernod-Ricard et son projet Kangaroo Fund).

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Retrouvez également les bonnes actions à réaliser au bureau pour changer le monde tout en travaillant !

 

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